Le gouvernement britannique vient de franchir une nouvelle étape dans le durcissement de sa politique migratoire. Dès janvier 2026, tout étranger souhaitant travailler, étudier ou s’installer durablement au Royaume-Uni devra désormais justifier d’un niveau d’anglais minimum B2.
Une mesure annoncée par le Financial Times, qui s’inscrit dans la continuité de la stratégie post-Brexit du Royaume-Uni : attirer des profils hautement qualifiés tout en réduisant l’immigration dite « non productive ».

Mais derrière cette décision politique, une autre réalité s’impose : le Royaume-Uni devient un pays où l’entrée et le séjour nécessitent désormais une préparation administrative stricte, entre test linguistique et autorisation de voyage (ETA).
Voici tout ce qu’il faut savoir.

Une réforme linguistique historique

À partir de janvier 2026, le ministère britannique de l’Intérieur exigera un niveau B2 d’anglais — soit un niveau avancé permettant de comprendre et de s’exprimer efficacement à l’écrit comme à l’oral.
Ce changement s’appliquera à plusieurs catégories :

• les travailleurs étrangers souhaitant obtenir un visa de travail,
• les étudiants internationaux,
• et dans certains cas, les visas familiaux ou de longue durée.

Le gouvernement précise que cette exigence vise à « garantir une meilleure intégration sociale et professionnelle » des nouveaux arrivants.
Selon le Financial Times, cette mesure concerne environ 320 000 personnes par an, soit près d’un quart des nouveaux demandeurs de visa.

Pourquoi le Royaume-Uni renforce ses conditions d’entrée

Depuis le Brexit, Londres poursuit une politique d’immigration plus sélective, axée sur les compétences et la langue.
Rishi Sunak, Premier ministre britannique, a souligné en conférence de presse :

« Le Royaume-Uni doit rester ouvert aux talents du monde entier, mais fermé aux abus du système migratoire. La maîtrise de l’anglais est essentielle à notre cohésion nationale. »

L’exécutif britannique met aussi en avant la volonté de réduire la pression sur les services publics et renforcer la sécurité des frontières.
C’est dans ce contexte que le système d’ETA (Electronic Travel Authorization) est devenu obligatoire pour les voyageurs européens depuis avril 2025.

Le lien entre la maîtrise de l’anglais et l’ETA obligatoire

Si le niveau B2 d’anglais ne concerne pas les séjours touristiques de courte durée, il souligne la volonté du Royaume-Uni de filtrer davantage les entrées sur son territoire.
Désormais, que l’on parte pour un simple week-end à Londres ou un stage de quelques mois, il faut impérativement obtenir une ETA avant le départ.

L’ETA est une autorisation de voyage électronique, similaire à l’ESTA américain. Elle est obligatoire pour :

• tous les citoyens de l’Union européenne,
• les voyageurs suisses, norvégiens, islandais ou liechtensteinois,
• et toute personne souhaitant séjourner moins de 6 mois sans visa.

🛂 Pour obtenir votre autorisation, il suffit de faire une demande officielle sur
👉 demande-eta.fr
Remplissez le formulaire en moins de 5 minutes et la réponse est généralement confirmée en moins de 72 heures.

Des conséquences économiques et sociales majeures

Cette nouvelle réglementation linguistique pourrait freiner l’accès au marché britannique pour certains travailleurs européens, notamment dans les secteurs comme la restauration, la logistique ou la santé, qui dépendent historiquement d’une main-d’œuvre étrangère.

Selon un rapport du Financial Times, environ 40 % des travailleurs européens actuellement présents au Royaume-Uni n’auraient pas atteint le niveau B2 s’il avait été exigé au moment de leur arrivée.
De nombreux observateurs craignent donc une pénurie de main-d’œuvre dans certains secteurs clés dès 2026.

Mais pour d’autres, cette mesure pourrait revaloriser le marché du travail britannique et encourager la formation linguistique avant l’expatriation.

L’impact pour les étudiants européens

Les universités britanniques, longtemps considérées comme des pôles d’excellence, pourraient également être impactées.
Jusqu’à présent, les étudiants européens devaient déjà passer un test d’anglais (IELTS ou TOEFL) pour certaines formations.
Avec le niveau B2 obligatoire, les critères d’admission seront encore plus stricts.

« Cela pourrait réduire le nombre d’étudiants européens à court terme, mais renforcer la qualité des candidatures », analyse le Times Higher Education.

Les écoles de langues et organismes de préparation à l’expatriation anticipent déjà une hausse de la demande pour les formations d’anglais intensives dès 2025.

Les nouvelles étapes pour voyager au Royaume-Uni en 2025-2026

Même pour un simple voyage touristique, les procédures ont changé.
Avant de réserver son vol pour Londres, Édimbourg ou Manchester, il est essentiel de suivre ces étapes :

1. Vérifiez la validité de votre passeport (minimum 6 mois).
2. Faites votre demande d’ETA officielle sur demande-eta.fr.
3. Conservez l’e-mail de confirmation ETA, que vous présenterez à l’aéroport.
4. Préparez votre séjour (logement, assurance, transport interne).

💡 Astuce : L’ETA est valable 2 ans pour des séjours multiples de courte durée, ce qui facilite les allers-retours fréquents sans refaire de démarches à chaque fois.

Un contrôle accru aux frontières

Depuis avril 2025, les autorités britanniques disposent de nouvelles technologies de reconnaissance biométrique et de suivi électronique des voyageurs titulaires d’une ETA.
Ces outils visent à renforcer la sécurité, mais aussi à détecter les séjours prolongés ou non conformes.

Les voyageurs doivent donc veiller à ne pas dépasser les 180 jours de séjour autorisés par an sous ETA.
En cas de non-respect, l’entrée future sur le territoire pourrait être refusée.

Réactions en Europe et critiques

Du côté de l’Union européenne, plusieurs eurodéputés dénoncent une fermeture progressive du Royaume-Uni aux jeunes et aux travailleurs européens.
Mais Londres assume pleinement sa ligne dure, estimant que « la sélection linguistique renforce la qualité des flux migratoires ».

Les associations d’expatriés, elles, s’inquiètent d’une « bureaucratie dissuasive » et d’une fracture culturelle accrue entre le Royaume-Uni et le continent.
Cependant, la plupart des experts reconnaissent que le pays cherche avant tout à valoriser la maîtrise de l’anglais comme un passeport économique et culturel.

Ce que cela change concrètement pour vous

• Si vous voyagez pour le tourisme ou les affaires de courte durée :
  → Seule l’ETA est requise avant votre départ.
  → Faites votre demande dès aujourd’hui sur demande-eta.fr.
• Si vous préparez une expatriation professionnelle ou un long séjour :
  → Vous devrez justifier d’un niveau B2 d’anglais lors de la demande de visa.
  → Il est recommandé de passer un test reconnu (IELTS, TOEFL, Cambridge).

Une politique migratoire en pleine mutation

Cette réforme linguistique s’inscrit dans une série de décisions visant à réaffirmer la souveraineté britannique sur ses frontières après le Brexit.
Entre ETA obligatoire, tests linguistiques renforcés et sélection par points pour les visas, le Royaume-Uni redessine son modèle migratoire à grande vitesse.

Pour les voyageurs européens, le message est clair :
👉 anticiper sa demande ETA et maîtriser les formalités administratives sont désormais indispensables pour éviter les mauvaises surprises aux frontières.

Conclusion : une nouvelle ère pour les voyageurs et expatriés

Le Royaume-Uni se dirige vers une ère plus sélective, où la langue et la conformité administrative deviennent des critères clés d’entrée.
Cette évolution, relayée par le Financial Times et Times Higher Education, symbolise un tournant historique dans la politique migratoire britannique.

Pour les voyageurs francophones, l’ETA reste le premier réflexe à avoir avant tout départ vers le Royaume-Uni.
💬 Vous pouvez dès maintenant effectuer votre demande officielle sur demande-eta.fr pour voyager sereinement dès 2025.