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Un mouvement en pleine ascension

Depuis plusieurs mois, le Royaume-Uni voit émerger un mouvement à la fois bruyant et inquiétant : “Raise The Colours”. Né sur les réseaux sociaux avant de s’imposer dans la rue, ce collectif rassemble des groupes nationalistes et des sympathisants de l’extrême droite qui prônent un “retour aux valeurs britanniques” et dénoncent ce qu’ils considèrent comme une “invasion migratoire”.

Le nom du mouvement, inspiré du vocabulaire naval et militaire britannique, symbolise la volonté d’“hisser les couleurs du pays” face à ce qu’ils perçoivent comme une perte d’identité nationale. Le message séduit une frange de la population frustrée par la crise économique, les tensions sociales et le sentiment d’insécurité grandissant.


Nationalisme, rejet des migrants et nostalgie impériale

Les rassemblements du mouvement se multiplient à Londres, Manchester ou encore Birmingham.
Leur discours repose sur trois piliers :

  • La défense de l’identité britannique, qu’ils jugent menacée par l’immigration et la mondialisation ;
  • Le rejet des politiques migratoires actuelles, accusées d’ouvrir les portes du pays sans contrôle ;
  • Une nostalgie de la puissance passée, héritée de l’Empire britannique.

Derrière les drapeaux de l’Union Jack brandis fièrement, les slogans sont sans ambiguïté : “Keep Britain British”, “No More Migrants”, ou encore “Save Our Borders”.
Certains groupes affiliés vont plus loin, appelant à des actions de blocage et à la désobéissance civile face à ce qu’ils qualifient de “trahison politique”.


Une société britannique de plus en plus divisée

Ce regain de nationalisme met en lumière une fracture profonde dans la société britannique.
Alors que le gouvernement tente d’équilibrer la fermeté migratoire avec les impératifs humanitaires, une partie de la population considère que le Royaume-Uni perd le contrôle de ses frontières.

Les tensions se nourrissent aussi d’une crise économique persistante : inflation élevée, logements inaccessibles, pression sur les services publics… autant de problèmes que les mouvements d’extrême droite exploitent pour rallier des sympathisants.

Des contre-manifestations organisées par des associations antiracistes et pro-immigration ont déjà eu lieu, dénonçant “la montée de la haine et de la peur”. Le climat reste tendu, et certains analystes évoquent une radicalisation rampante, alimentée par les réseaux sociaux.


Un défi politique majeur pour Londres

Face à cette montée du nationalisme, le gouvernement britannique se retrouve dans une position délicate.
D’un côté, il doit rassurer l’électorat conservateur, attaché au contrôle des frontières et à la souveraineté nationale.
De l’autre, il doit éviter de basculer dans une politique de rejet qui ternirait l’image du pays à l’international.

Depuis le Brexit, la question migratoire est au cœur de tous les débats politiques. Les arrivées de migrants par la Manche continuent, malgré les accords passés avec la France et les tentatives de renvoi vers le Rwanda.
Les images de petits bateaux traversant la mer sont devenues un symbole des tensions migratoires et du sentiment d’impuissance de l’État.

Dans ce contexte, des mouvements comme “Raise The Colours” trouvent un terrain fertile pour prospérer.


L’ombre du Brexit et le mythe du contrôle retrouvé

Beaucoup d’observateurs voient dans ce mouvement une conséquence directe du désenchantement post-Brexit.
La promesse de “reprendre le contrôle” des frontières et de la politique nationale n’a pas tenu toutes ses promesses.
L’immigration reste élevée, les services publics souffrent, et la confiance dans la classe politique s’effrite.

Pour certains, “Raise The Colours” n’est que la nouvelle incarnation d’un populisme britannique en quête d’identité.
Pour d’autres, c’est un avertissement : une société qui se referme sur elle-même, alimentée par la peur et la colère.


Le Royaume-Uni face à un choix de société

À l’heure où le pays tente de moderniser ses politiques, notamment avec le passage au visa numérique ETA pour les voyageurs étrangers, cette montée du nationalisme interroge sur le futur du Royaume-Uni ouvert et multiculturel.

La question n’est plus seulement politique, mais culturelle et morale :
Quel visage le Royaume-Uni veut-il montrer au monde ?
Celui d’une puissance refermée sur elle-même, ou celui d’un pays capable de conjuguer tradition et ouverture ?

L’avenir dépendra de la capacité du gouvernement et de la société civile à contrer la désinformation, favoriser le dialogue et préserver les valeurs britanniques d’inclusion et de tolérance.


Un contexte à surveiller pour les voyageurs et observateurs internationaux

Pour les voyageurs, comprendre ces tensions internes est essentiel pour appréhender la société britannique d’aujourd’hui.
Malgré la montée des discours extrêmes, le Royaume-Uni reste un pays accueillant et sûr, qui continue d’attirer des millions de visiteurs chaque année.

Toutefois, rester informé de l’actualité politique et sociale permet de voyager de manière consciente et respectueuse.
Avant tout départ, les voyageurs sont invités à faire leur demande d’ETA en ligne via demande-eta.fr, pour obtenir leur autorisation d’entrée officielle.

Ce document numérique simplifie les formalités, tout en symbolisant l’évolution du Royaume-Uni vers une gestion plus moderne, sécurisée et connectée de ses frontières.


En résumé

Le mouvement “Raise The Colours” révèle une Grande-Bretagne fracturée entre ouverture et repli identitaire.
Face à la peur du changement, certains brandissent le drapeau du nationalisme ; d’autres, celui du dialogue et de la diversité.

Entre tensions politiques et transition numérique (avec l’ETA), le Royaume-Uni vit une période de mutation profonde.
Reste à savoir quelle couleur il choisira réellement d’hisser : celle du repli ou celle de l’avenir.

Mise à jour du 17 novembre 2025
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